24 mai 2009
La mer
La mer est bleue
Elle est d’or, elle est d’argent
Elle s’avance, elle ondule, elle moutonne
Sous un ciel couvert de nuages encolérés
Les vagues s’écrasent chassant les macareux
L’écume parsème de mousse immaculée
Les rochers enfouis sous une fine pellicule perlée
Elle se retire laissant quelques pincées de diamants
Saupoudrer la grève transfigurée
Les bancs de sable tirent des langues saphir
De mystérieux dessins s’inscrivent sur la plage abandonnée
Nul promeneur ne traduit les messages ainsi calligraphiés
Si minutieusement en pleins et en déliés.
Ephémère œuvre d’art
Issue de l’union d’un ciel tourmenté
Et d’un océan bleuté
« Sous ces nuées, je ne sais où meurt la plage et naît l’immensité de la mer.
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